Date de publication: 17/10/2022

Éradiquer la pauvreté : le pape appelle à plus d’audace

Église

Chaque année, le 17 octobre, l’humanité est appelée à réfléchir lors de la « Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté », une initiative déclarée par les Nations Unies en 1992 en reconnaissance du travail du Serviteur de Dieu Joseph Wresinski, prêtre Français qui a réuni environ 100 000 personnes sur la place des Droits de l’Homme et des Libertés à Paris, en 1987, pour défendre les exclus.

La semaine dernière, le pape François s’est adressé aux Rédemptoristes, réunit à Rome pour participer au 26è Chapitre général de la Congrégation du Très Saint Rédempteur. Il a abordé en profondeur le thème de la pauvreté, soulignant qu’il est nécessaire de renouveler la mission et d’oser plus pour ceux qui en ont le plus besoin. Le Pape a précisé que la pauvreté n’est pas le résultat du destin, mais plutôt une conséquence de l’égoïsme. Pour lui, les pauvres souffrent de l’injustice, de l’indifférence et de l’aversion.

Dans le message, le Souverain Pontife recommandait de ne pas avoir peur d’emprunter de nouveaux chemins et de se salir les mains au service des plus nécessiteux. Le Saint-Père a souligné que le travail caritatif doit viser l’humilité, l’unité, la sagesse et le discernement. Et que le renouveau de l’Église passe par un processus de conversion du cœur et de l’esprit, et surtout par un véritable « changement des structures ».

A la fin de Son message, le Pape a demandé au Seigneur d’être fidèle et persévérant dans la mission, sans jamais oublier les plus pauvres et les plus abandonnés que nous servons avec humilité et charité. La même semaine, dans un autre sermon, le Pape a appelé les gouvernements du monde entier à mettre en œuvre des politiques publiques pour le développement des personnes, en se concentrant sur la création du travail et non sur des programmes de bien-être social qui perpétue la misère.

« Là où des hommes et des femmes sont condamnés à vivre dans la pauvreté, les droits humains sont bafoués. S’unir pour faire respecter ces droits est notre devoir solennel. »

Serviteur de Dieu Joseph Wresinski (1917-1988)